L'étape 2011, la Cuma intégrale pour 4 exploitations sur 12
600 hectares...4 exploitations, 6 exploitants soit autant d'individualités à mettre autour d'une table pour faire avancer le projet .
Depuis plus d'un an, les réunions et rendez-vous se sont enchaînés:
visites d'autres Cuma, démonstrations de matériel et recherche, formation et psychologie (oui oui!!), banquiers, assurances...bref un beau chantier!
ça représente pour ces 4 exploitations : 400 ha de terres "labourées"et 200 ha de prairies
le matériel : chaine de fenaison, batteuse, 2 tracteurs..
Impératifs à prendre en compte dans les choix : dimensionner le matériel aux surfaces et aux fenêtres climatiques
obligation de travailler ensemble, organiser les chantiers ( les chantiers d'ensilage et d'enrubannage sont communs depuis plusieurs années..).
et puis tenir compte aussi des autres membres de la CUMA qui ne sont pas dans la démarche intégrale.
A la ferme, à court terme, on a supprimé un tracteur de 125cv, round baller, combiné de semis, batteuse (l'ancêtre) tout ce matériel était en fin de carrière(excepté le tracteur).
Il y a 1 semaine
l'union fait la force !
RépondreSupprimerEt quel projet !!
RépondreSupprimertu évoque le problème des rapports humains , de psychologie , c'est à mon avis le plus important et je pense qu'avant tout projet d'association , il faudrait avoir une formation psy et sur le relationnel.
C'est aussi une façon d'appréhender le renouvellement du matériel , de toute évidence , c'est le bon choix en ce qui vous concerne .
Sur notre structure , nous voyons les choses un peu différemment , n'ayant aucune culture tout se joue pour nous au moment de la fauche de printemps , impossible pour nous de nous exposer à la disponibilité incertaine de l'entrepreneur bien souvent lui aussi éleveur et qui a donc les mêmes obligations que nous .
C'est pourquoi nous avons notre matériel : une faucheuse , une fâneuse , un andaineur , une presse et une enrubanneuse.
nous avons aussi un plateau pour ramener les bottes .ce matériel est spécifique à notre activité uniquement basé sur l'herbe .
Il existe plusieurs CUMA aussi chez nous .
Je pense aussi que c'est un état d'esprit qui n'est pas donné à tout le monde que de travailler de la sorte parce que ce n'est pas sans soucis ...
Bonne fin d'après midi
RépondreSupprimerBises
Annette
Mamienne m'a doublé... Je suis admiratif devant votre choix et chapeau pour le réalisme. En gérant le psychologique, vous vous armez pour réussir. C'est sans doute la vraie difficulté, rester tous ensembles sur la même ligne de vue et de travail.Et c'est celle qui n'est pas souvent abordée...
RépondreSupprimerSincérement, je regrette que cela ne soit pas possible ici pour le moment. Je n'ai pas de chance avec mes voisins immédiats qui sont très indépendants. Ceux avec lesquels cela serait possible sont plus loin et les trajets seraient trop pénalisants.
Je crois que cela sera la voie d'avenir. Je ne crois pas qu'on attire les jeunes si on ne leur propose pas de vraies solutions pour que le travail change. Il y a le matériel qui permet de s'affranchir en travaillant plus vite et mieux. Il y a les animaux où on devra énormément évoluer. J'entends Mme PH me trouver trop prisonnier en hiver. C'est là que tout se jouera, il faudra une autre organisation donc d'autres mentalités.
J'espère que tu nous feras suivre les évolutions de votre expérience qui sera précieuse pour nous !
Bravo donc pour votre approche qui va faire chuter les coûts de mécanisation et je suis sûr que votre fils va être enthousiaste.
Une bonne idée, certes, mais je crois fermement que pour que des fermiers travaillent en coopération, il faut bien plus qu'une rationalisation pour faire chuter les coûts. Le 'programme par défaut' est l'indépendance! Quand j'avais 19 ans j'ai travaillé un an dans une ferme collective en Israël, ça marchait d'enfer parce que c'était une question de survie. Maintenant tout le monde a repris son indépendance.
RépondreSupprimerpour une exploitation d la taille de la nôtre c'est aussi une question de survie...c'est vrai que certains regardent ça de loin avec un oeil "amusé", pas facile de faire changer les habitudes de travail...on vous fera part des évolutions...
RépondreSupprimerNon, non, ce n'est pas avec un oeil amusé que j'ai écrit mon commentaire. Avec un pote anglais fermier à la retraite on a longuement discuté de l'affaire. Le problème du gros matériel a 3 solutions semble-t-il: le posséder, le louer, le partager. Aucune n'est 100 pour cent idéale. Et le truc c'est que tout le monde a besoin du même matos au même moment!
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