Un point météo avec un mois d'octobre particulièrement chaud et ensoleillé, la pluviométrie :
août :44 mm septembre 15 mm octobre 25 mm.
Pour pallier au manque de fourrage l'an dernier, cette parcelle a été semée en sorgho qui pousse bien, même par temps sec.
C'est la 3ème coupe cette année, les bottes seront enrubannées.
Les 22 mm du 6 octobre, ont fait reverdir les prairies, on apporte un peu moins de foin au parc.
mercredi 24 octobre 2018
mercredi 17 octobre 2018
Semis d'orge sous couvert (14/10/2018)
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quelques nodosités présentes sur la fèverole |
De gauche à droite : 1- colza, la racine va travailler le sol en vertical,2- féverole: apporte l'azote,3 et 4 tournesol et moutarde pour la biomasse |
Semis spontané du colza dans le couvert : la structure du sol a permis à sa racine pivotante de descendre à environ 15 cm
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Butine petite abeille |
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dimanche 9 septembre 2018
Le maîs sous couvert suite et fin..ensilage
La parcelle de maïs que nous avons suivie depuis le 24 avril 2018 a été ensilée cette semaine.
C'est le chantier d'ensilage, on fait appel à un entrepreneur de travaux agricole qui a une ensileuse, et à plusieurs collègues . Cette année, 4 tracteurs remorques pour charrier le maïs du champ à la ferme, et 2 tracteurs "sur le tas" .
Au niveau de la conduite, cela nécessite une bonne coordination puisque l'ensileuse avance et le tracteur aussi, il faut aussi suffisamment de remorques pour que les tours s'enchainent et que l'ensileur n'ait pas à s'arrêter.
Le tas est déjà haut puisque au printemps nous avons déjà ensilé de l'herbe.
Quand tout est bien tassé par les 2 engins, une bâche est posée et couverte de "poids"(silo sacs et bottes de foin, pour la conservation du fourrage dans les meilleures conditions.
L'ensilage viendra en complément du fourrage sec qui sera distribué cet hiver.
Petite vidéo, vous verrez que l'enchainement n'est pas parfait l'ensileuse a du marquer un temps d'arrêt :)
D'autres articles : la préparation du silo et l'ensilage d'herbe en 2012
C'est le chantier d'ensilage, on fait appel à un entrepreneur de travaux agricole qui a une ensileuse, et à plusieurs collègues . Cette année, 4 tracteurs remorques pour charrier le maïs du champ à la ferme, et 2 tracteurs "sur le tas" .
Au niveau de la conduite, cela nécessite une bonne coordination puisque l'ensileuse avance et le tracteur aussi, il faut aussi suffisamment de remorques pour que les tours s'enchainent et que l'ensileur n'ait pas à s'arrêter.
Le tas est déjà haut puisque au printemps nous avons déjà ensilé de l'herbe.
Quand tout est bien tassé par les 2 engins, une bâche est posée et couverte de "poids"(silo sacs et bottes de foin, pour la conservation du fourrage dans les meilleures conditions.
L'ensilage viendra en complément du fourrage sec qui sera distribué cet hiver.
Petite vidéo, vous verrez que l'enchainement n'est pas parfait l'ensileuse a du marquer un temps d'arrêt :)
D'autres articles : la préparation du silo et l'ensilage d'herbe en 2012
dimanche 26 août 2018
Avant..après
Il y a toujours à faire, ou : comment occuper un jour de pluie!
C'est quand même mieux..
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samedi 25 août 2018
Un couvert à pâturer..au service du troupeau et du sol!
La sécheresse de l'an dernier ayant provoqué le manque de fourrage en fin d'hiver 2017, il a fallu sécuriser la récolte de cette année.
Une des solutions a été d' implanter derrière l'orge un couvert composé de :
100kg d'avoine de printemps, 6kg de sorgho "piper" , 25 g de soja et 1kg de maïs population..
Ce couvert, d'autre part, empêche la pousse des mauvaises herbes
et le fait du pâturage (piétinement, bouses..) stimule aussi la vie du sol.
Elevage et cultures sont complémentaires..
Suite sur cette parcelle: en octobre 2018 : ré- implanter une légumineuse pour fixer un peu d'azote et pouvoir semer du maïs ensuite.
Une des solutions a été d' implanter derrière l'orge un couvert composé de :
100kg d'avoine de printemps, 6kg de sorgho "piper" , 25 g de soja et 1kg de maïs population..
Ce couvert, d'autre part, empêche la pousse des mauvaises herbes
et le fait du pâturage (piétinement, bouses..) stimule aussi la vie du sol.
Elevage et cultures sont complémentaires..
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Clôture électrique déplacée au fur et à mesure |
Suite sur cette parcelle: en octobre 2018 : ré- implanter une légumineuse pour fixer un peu d'azote et pouvoir semer du maïs ensuite.
mardi 21 août 2018
L'ambroisie cette envahisseuse !!!
Comme je l'ai déjà écrit ici à plusieurs reprises (là, là, ici , enfin et encore) la lutte contre l'ambroisie est une préoccupation permanente. Cette plante prolifère à la campagne mais aussi en ville, et surtout elle cause des allergies très sévères.
On voit partout au bord des routes, sur les abords de chantiers etc.., j'en ai même vu en forêt dans une clairière!
Mais préoccupons nous d'abord de "nos terres" .
Je rappelle que nous pratiquons l'agriculture de conservation des sols : pas de labour,implantation d'inter cultures (couverts) peu de travail du sol pour protéger la vie du sous-sol (vers de terre, micro faune), limiter l'érosion etc...
Et de toutes façons, enterrer l'ambroisie ne paraît pas une bonne idée! les graines peuvent rester "viables" plus de dix ans dans le sol, sans doute bien plus.
A cette époque de l'année , il faut traiter les chaumes, le fauchage est inefficace puisque la plante repart de plus belle , et se racine encore plus fort.
Pour le moment il n'y a que l'arrachage qui soit efficace. Mr glypho est indésirable..
La dernière expérience en cours : simuler le passage d'un "rouleau faca", ou rouleau écraseur, pour savoir si l'investissement sera à la hauteur du résultat attendu. Ce rouleau blesse la plante en plusieurs endroit, la sève ne passe plus et la plante se dessèche.
Les plants ont été pincés à plusieurs endroits de la tige, 2 jours après le plant était en train de se dessécher.
Le problème mécanique, c'est que nos sols ne sont pas parfaitement plats (passages de roues, pierres etc..) et donc le rouleau ne porte pas forcément partout et des plants peuvent échapper à la destruction
Alors :
- acheter ou pas un rouleau, à quel prix ?
- le fabriquer pour qu'il corresponde le plus possible à nos attentes? ...
Essais toujours en cours, et réflexion aussi!
On voit partout au bord des routes, sur les abords de chantiers etc.., j'en ai même vu en forêt dans une clairière!
Mais préoccupons nous d'abord de "nos terres" .
Je rappelle que nous pratiquons l'agriculture de conservation des sols : pas de labour,implantation d'inter cultures (couverts) peu de travail du sol pour protéger la vie du sous-sol (vers de terre, micro faune), limiter l'érosion etc...
Et de toutes façons, enterrer l'ambroisie ne paraît pas une bonne idée! les graines peuvent rester "viables" plus de dix ans dans le sol, sans doute bien plus.
A cette époque de l'année , il faut traiter les chaumes, le fauchage est inefficace puisque la plante repart de plus belle , et se racine encore plus fort.
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Ambroisie coupée (tige centre) , le plant s'est étoffé et se racine encore plus |
La dernière expérience en cours : simuler le passage d'un "rouleau faca", ou rouleau écraseur, pour savoir si l'investissement sera à la hauteur du résultat attendu. Ce rouleau blesse la plante en plusieurs endroit, la sève ne passe plus et la plante se dessèche.
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Traits rouges, où la plante a été pincée |
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Alors :
- acheter ou pas un rouleau, à quel prix ?
- le fabriquer pour qu'il corresponde le plus possible à nos attentes? ...
Essais toujours en cours, et réflexion aussi!
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