dimanche 27 juin 2010

Foins et agriculture péri-urbaine

Nous sommes dans une zone très urbanisée  proche de la région Lyonnaise, pour la vente directe c'est super: les consommateurs sont là; mais au niveau de l'agriculture, ça se complique, difficile d'avoir une vision à long terme.
Nous devons faire avec :  mitage des parcelles : 25 parcelles pour environ 10 hectares; proximité des habitations, les rurbains et les ruraux ne parlent pas toujours le même langage, des propriétaires qui hésitent à louer leurs terres (si ça devient constructible!!), la course aux surfaces.
  Dans les lieux à risque, coteaux ou proche des routes, nécessaire de ramasser les balles très rapidement, des petits malins  les font rouler,   les taguent ou les délient...l'imagination est sans limites!
  Joli!!! Mais non ce n'est pas notre demeure...
Dis donc! tu trouves qu'il est beau ton andain?
Soyons positif : notre quartier est encore un peu préservé, l'impression d'habiter dans un nid douillet, loin du tumulte de la ville mais à la fois très proche.

3 commentaires:

  1. et dire que moi ici je cherche des ruraux pour faire mon bois, et ils font la moue lol !
    aussi une terre entretenue c'est un plus pour si dès fois que ....et puis avec le savoir vivre bon, les vrais légumes...décidement je ne comprends pas ce monde ! l'on vit une époque formidable non lol!
    mais ils sont à plusieurs pour faire rouller les balles , car ça pèse son poids !!
    bon dimanche sous le soleil enfin !

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  2. Bonjour,
    je vous comprends... Cette concurrence est un vrai problème que nous n'avons pas dans le fond de nos campagnes... Sauf entre nous !

    Pour ce qui est des services aux jardiniers, j'ai donné à une époque. Difficile de refuser la proposition sincère d'un voisin qui avait un petit lopin de terrain en bordure de la rivière une année de vraie sécheresse : Il a donc cessé de tondre pour offrir "son foin" ! Je m'en souviendrais : Pour la fauche passe encore, fanage un peu plus complexe entre les arbres. Andainage quasi interminable pour ne rien laisser ! Mais jusque là, on avait encore de petits tracteurs...Par contre avec le round c'est devenu mission impossible : Il n'y avait pas de place pour manœuvrer ! Mme levait les bras au ciel dès que j'avançais trop près des arbres, je cassais des branches. Mon père devait me faire signe pour reculer et il a fallu que je ressorte sur la route pour faire demi tour... Une horreur mais offerte avec tant de générosité que nous nous sommes confondus en excuses et remerciements sans fin...

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