Les circuits courts : le nouveau défi des des agriculteurs.
des reportages sur : un marché fermier hebdomadaire dans une ferme, de la cueillette de légumes à la ferme, un livreur de légumes, un distributeur automatique de lait frais et notre magasin de producteurs...
Tout n'est pas rose, d'ailleurs c'est bien dit dans l'une des interview, et l'agriculteur qui a investi dans les distributeurs de lait n'a pas le résultat attendu.
Nous avons la chance d'être dans un important bassin de consommation, certains clients nous sont fidèles depuis le départ (mai 1999).
Chaque exploitation a évolué avec le magasin, certains ont d'autres circuits de vente : marchés, autre magasin de producteurs,
au fil des années on a intégré de nouveaux produits (lapin, pain, fromage de brebis etc ...).
Cela représente beaucoup de travail
- d'abord sur les exploitations : transformation, livraisons ...
- au magasin , géré collectivement, nous avons 2 salariés temps plein ( à l'ouverture en 1999, le producteur de permanence pouvait tenir le magasin tout seul), et un temps partiel selon les saisons.
Il y a donc à se répartir, en plus de notre permanence hebdomadaire :
la gestion des salariés (un gros morceau!!),
mais aussi la compta, la caisse, les relations avec le banquier
les travaux et l'entretien du matériel (heureusement on a un producteur "mac Gyver"),
les approvisionnement (emballages, produits d'entretien)
le respect des normes (contrôles DDTT ex DSV)
l'animation et la communication (un domaine dans lequel nous ne sommes pas très forts),
j'oublie très certainement des tâches.
Nous sommes 11 producteurs associés à assurer une permanence hebdomadaire ( producteurs de Porc, fromage vache et chèvre, fromage de brebis et viande d'agneau, lapin, volaille, foie gras, fruits, légumes, miel , pain, viande de boeuf) .Même si nous nous croisons très souvent au magasin lors des livraisons ou des permanences, nous nous réunissons au moins une fois par mois pour la gestion des affaires courantes.
Il y a une dizaine d'autres producteurs qui ne participent pas à la gestion , mais qui viennent faire une permanence mensuelle, généralement les jours d'affluence (vendredi ou samedi).
Isa : c'est bien que tu fasses l'état de tout ce qu'il y a comme travail pour un magasin de producteurs : tout n'est pas très facile, il y a faut beaucoup de volonté, de constance, c'est un autre métier, et tous les agriculteurs ne sont pas prêts pour ce travail, surtout s'ils sont seuls sur la ferme. Il faut aussi avoir une production facile à écouler sur un petit bassin de consommateurs, je parle par exemple des veaux sous la mère qui partent en majorité dans les boucheries de Paris. Je reconnais qu'il faudrait adapter la production aux magasins de producteurs pour ne pas avoir d'intermédiaires. Bonne continuation dans votre "aventure"
RépondreSupprimeril y a beaucoup à dire sur la vente directe , en tout cas ce n'est pas applicable à toutes les exploitations aussi facilement que le pensent nos élus et politiques.
RépondreSupprimeret pourtant c'est VOUS qui êtes dans le vrai ;)
RépondreSupprimercontinuez ainsi , courage !